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Lettre d’information du SSF n°67 – ISSN 2491-5807 – Octobre 2024

Publié par Antoine Le Dizès le 2 octobre 20242 octobre 2024

Chers ami(e)s sauveteurs, 


 

Comme vous le savez désormais tous et toutes, cette lettre d’information du SSF inaugure une nouvelle mandature 2024-2028, et par conséquent un renouvellement du bureau du SSF et de sa présidence. C’est aussi une réorganisation du Conseil Technique du SSF qui va donc avoir lieu dans ces premiers instants de mise en place de notre nouvelle gouvernance. Ceci dit, comme vous pourrez le constater, le SSF est une structure particulièrement bien rodée depuis de nombreuses années, et aucune interruption quelconque de notre opérationnalité ne souffrira de ce changement…


Bonne lecture en attendant la fin d’année, pendant laquelle nous vous rappelons que les demandes d’agrément devront être saisies : préparez-vous y dès maintenant !  
 

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Nouvelle présidence du SSF et nouvelle mandature 2024-2028 

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Suite à l’élection du nouveau bureau de notre fédération lors de l’Assemblée Générale du 19 mai 2024, le Conseil d’Administration fédéral a procédé le 2 juillet dernier à un appel à candidature pour la présidence des commissions fédérales, délégations et chargés de mission pour cette nouvelle mandature 2024-2028. 

Le 24 septembre 2024, le Conseil d’Administration de la FFS a validé par vote les candidatures d’Antoine AIGUEPERSE et de Loïc GUILLON aux postes respectifs de président et président adjoint du SSF. Ce binôme avait également présenté une équipe de direction nationale (DN) constituée de huit personnes (secrétaire, trésorier, et six CTN nommés par eux). Antoine AIGUEPERSE et Loïc GUILLON remercient chaleureusement Bernard TOURTE et Jean-Michel SALMON, et plus largement tous les anciens membres du conseil technique, pour leur fort investissement lors de la précédente mandature.

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Crédits photos : SSF

Antoine AIGUEPERSE, Président du SSF, 

et Loïc GUILLON, président adjoint du SSF.

Nouveau conseil technique du SSF

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Sur proposition de la direction nationale du SSF et après validation par vote de cette même direction, la nouvelle composition du conseil technique est la suivante :


 

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Réunion du conseil technique du SSF

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Le conseil technique du SSF s’est réuni en présentiel à Lyon les 28 et 29 septembre 2024 au siège de notre Fédération. Cette réunion semestrielle importante dans le fonctionnement de notre commission permet aux correspondants régionaux, personnes ressources, techniciens référents, chargés de missions et à la Direction Nationale d’échanger sur les dossiers en cours. Ce conseil technique a regroupé trente personnes sur le week-end, dont cinq correspondants régionaux, et a permis d’entériner les nouveaux changements au sein de notre direction nationale, de fêter dignement diverses récompenses reçues par des membres de ce conseil et de traiter de nombreux points techniques relatifs au fonctionnement du Conseil technique. 

Le nouveau président de la FFS, David BIANZANI, nous a fait également l’honneur de participer à cette réunion le samedi soir, en étant particulièrement attentif aux sujets que nous avons évoqués avec lui concernant notamment les échanges inter-commissions au sein de notre fédération.


 

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Signature de la nouvelle convention nationale d’assistance

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Il y a très précisément deux ans, le 6 août 2022, commençait un énorme travail d’échange et de collaboration en vue de remettre à jour le cadre juridique liant la FFS et la DGSCGC. Ce long cheminement nous aura été au final salutaire, puisque le 5 août 2024, en plein Jeux Olympiques, la signature officielle d’une nouvelle convention nationale liant la FFS et la DGSCGC a été signée dans le bureau même de M. MARION, Directeur Général de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises, avec D. BIANZANI, Président de la Fédération Française de Spéléologie, accompagné de B. TOURTE, alors encore Président du SSF.


Cette nouvelle convention de 2024 apporte de nombreuses améliorations :

  • Une meilleure définition du domaine souterrain dans son ensemble,
  • Une meilleure assise de la place des CTDS/A, avec une fonction nouvelle de DSS (Directeur des Secours Souterrains) qui leur revient, dès qu’une opération survient,
  • Une définition officielle de la CRON (Cellule Ressource Opérationnelle Nationale), avec un arrêté ministériel de nomination et de fonction pour les CTN qui la composent,
  • Un renforcement du rôle opérationnel du SSF sur les renforts extra- départementaux et extra-zonaux,
  • Une précision plus claire du cadre juridique applicable aux sauveteurs.

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Crédits photos : DGSCGC

De gauche à droite, une bonne représentativité de nos interlocuteurs essentiels sur nos dossiers avec la DGSCGC : M. K. KERZAZI, Bureau de la Planification des exercices et des retours d’expériences (BPERE) ; Mme C. VANYPRE, chargée de mission acteurs associatifs du secours ; M. J. PAILHERE, Chef du bureau du pilotage et des acteurs du secours ; Mme T. PINAULT, Directrice des Sapeurs-Pompiers au sein de la DGSCGC ; M. D. BIANZANI, Président de la Fédération Française de Spéléologie ; M. J. MARION, Directeur Général de la DGSCGC ; M. B. TOURTE, Président du Spéléo Secours Français ; Mme C. HALLER, Cheffe du Bureau de la Planification des exercices et des retours d’expériences (BPERE) ; M. J.-F. MANHEULLE, Adjoint au Directeur de la DGSCGC ; M Y. HOCDE,  Sous-directeur de la préparation, anticipation et de la gestion des crises (SDPAGC).

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Disparitions

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Crédit photo : F. Le Guen

Patrice CABANEL (1992 – 2024)

Patrice Cabanel était un fervent adepte de la plongée souterraine qu’il pratiquait avec passion depuis longue date. Formateur et membre actif au sein de l’École Française de Plongée Souterraine de la Fédération Française de spéléologie (FFS) et de la Fédération Française d’Étude et de Sport Sous-Marin (FFESM), il avait depuis plusieurs années déjà intégré les équipes du Spéléo-secours français (SSF) et s’était vu à plusieurs reprises engagés sur des opérations de recherche et de secours complexes. Il avait également participé activement à l’encadrement du stage plongée SSF de mai 2024. Le jeudi 29 août 2024, il est tragiquement décédé au cours d’une séquence de plongée sur la résurgence de Saint Georges sur la commune de Montvalent dans le Lot. C’est le monde de la spéléo et de la plongée spéléo dans son ensemble, qui est endeuillée par la perte de ce camarade au profil d’exception, qui était apprécié de tous tant pour ses qualités humaines que pour son altruisme et son engagement. Le conseil technique du SSF, en présence du président de la fédération, a respecté une minute de silence pour honorer sa mémoire. 

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Crédit photo : SSF25

Gérard BROCARD (1949 – 2024)

Gérard BROCARD est décédé dans son lit, serein, à l’âge de 75 ans. Gérard BROCARD, alias le Broc, était un spéléo exceptionnel, doté d’une force et d’une endurance incroyable. Il était l’auteur de nombreuses premières et un organisateur d’expéditions dans le Dévoluy, en Suisse sur le massif de la Charetalp, en Crête avec la découverte des deux premiers – 1000 de la Grèce. Membre du club spéléo Catamaran de Montbéliard, il a entrainé dans de folles aventures souterraines de nombreux jeunes. Président du CDS 25 de 1980 à 1984, il était aussi membre du SSF au cours de la décennie 80, Conseiller Technique Adjoint de Yves AUCAN puis de Patrick PELAEZ. En 1988, il fonde avec ce dernier et quelques autres l’association Spéléo Secours du Doubs (SSF 25), structure toujours très active aujourd’hui.

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Giampaolo BIANUCCI (1947 – 2024)

Giampaolo Bianucci, cofondateur du Groupe spéléologique archéologique de Livourne (GSAL) à la fin des années 60, est récemment décédé. Figure de premier plan du paysage spéléologique italien, Giampaolo Bianucci a contribué de manière significative au développement de la spéléologie tant au niveau régional que national. Il fut l’un des signataires du premier statut de la Fédération spéléologique toscane, démontrant un engagement constant envers la promotion et la réglementation de cette discipline. De 1989 à 1995, il a dirigé le “Soccorso Speleologico Nazionale”, (section spéléologique du Corpo Nazionale di Soccorso Alpino), période au cours de laquelle il a mené d’importantes innovations et réformes. L’une de ses contributions les plus importantes a été, en 1990, d’intégrer le sauvetage spéléologique, à partir d’une section du Soccorso Alpino, en tant que partie intégrante de la structure de secours du Club Alpin Italien et donnant ainsi naissance au Corpo Nazionale Soccorso Alpino e Speleologico (CNSAS), ce changement de nom reflétant ainsi l’importance croissante de la spéléologie au sein de cette organisation. Sous sa direction, en 1992, la loi Marniga a été promulguée, qui permet aux volontaires de s’absenter du travail en cas d’intervention sans risquer la perte de leur emploi. Cette loi a représenté une avancée significative pour la reconnaissance et la protection des sauveteurs bénévoles du sauvetage spéléologique en Italie.

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Nouvelles nominations

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Après une année de présence au sein du conseil technique du SSF en tant que personne ressource, Alexandre Andrieu (CTDSA  46) a été élu le 10 août 2024 à l’unanimité des votants Conseiller Technique National du SSF.

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Départs

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Laurent MESTRE, Chargé de mission plongée et Technicien Référent Spéléo Plongée (TRSP) du SSF, a présenté sa démission le 8 septembre dernier, du fait de ses nouveaux engagements professionnels. La direction nationale du SSF remercie Laurent pour son engagement sans faille depuis plusieurs années dans la structuration des ressources plongée du SSF, et dans l’organisation effective de plusieurs interventions de secours en plongée souterraine.

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Dominique LASSERRE, CTDSA 73, a présenté sa démission à Monsieur le Préfet de la Savoie le 9 septembre 2024. Dominique était impliqué dans l’organisation des secours en spéléologie sur ce département, comme CTDSA, depuis 1999. Cette longue période lui a permis de suivre la bonne évolution des synergies entre les différents services impliqués dans l’organisation de la Sécurité Civile en Savoie. L’ensemble de la Direction Nationale du SSF le remercie chaleureusement pour ces 25 années d’engagement au sein du SSF73. Une page se tourne belle et bien avec son départ, mais de façon ironique, sa propre fille entre en formation CTDS au prochain stage national SSF… La relève familiale est donc en voie d’être assurée !

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Carlos PLACIDO (plus universellement connu sous le diminutif de “Mowgli”) quitte dans la nouvelle mandature 2024-2028 ses fonctions de chargé de mission “maintenance du matériel plongée”. La direction nationale du SSF remercie Carlos pour le travail effectué depuis plusieurs années “en plongée” dans le sous-sol de notre fédération, pour le maintien du lot opérationnel plongée du SSF.

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Cyrille MATHON a assuré sur toute la précédente mandature les fonctions de Chargé de mission réseaux sociaux. La page Facebook du SSF, mais également l’affichage du SSF sur d’autres médias de communication, se sont développés notamment grâce à son travail “dans l’ombre” des réseaux. Aujourd’hui  la page Facebook du SSF compte 6900 followers et possède une bonne audience, très réactive et fidèle. Ce résultat est le fruit des nombreuses contributions fournies par les différents SSF de France, et partagées au fil du temps auprès de la communauté des sauveteurs. C’est un très beau résultat, compte-tenu de sa “récente” création en 2015. La direction nationale du SSF remercie Cyrille pour tout le travail entrepris et fera bien sûr en sorte que ce travail soit perpétué, avec le même esprit.

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Appel à candidature 

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Le SSF développe depuis de nombreuses années des produits mis en vente au sein de sa boutique. Dans le cadre de la nouvelle mandature 2024-2028, le Conseil Technique du SSF recherche un ou une bénévole susceptible de prendre en charge le réapprovisionnement des articles textiles mis en vente (recherche de fournisseurs, demandes de devis, etc.), mais également de développer de nouveaux produits en tant que chargé(e) de mission. Si vous êtes intéressé(e)s, merci de contacter le secrétariat du SSF à :

secretariat@speleo-secours-francais.com

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Mise à jour de l’application SSFAlert

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L’application mobile SSFAlert a été mise à jour, de façon à améliorer son fonctionnement en mode hors connexion. 

Pour la mettre à jour, il suffit de lancer l’application, un bandeau vert apparaîtra alors en bas de la fenêtre de l’application :

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Si vous n’obtenez pas ce bandeau, vous pouvez forcer la mise à jour en faisant “glisser la page vers le bas”.

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Rappel sur le certificat d’utilisation de la poudre du SCAE : un nouvel outil pour la désobstruction SSF à ne pas négliger

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Le SSF a obtenu en début d’année du SCAE (Service Central des Armes et Explosifs du Ministère de l’Intérieur), la formalisation d’une attestation qui vise à faciliter l’acquisition de poudre de la catégorie 1.4 par les artificiers sauveteurs exerçant au sein des antennes départementales du SSF, pour l’utilisation des « cartouches SSF » (ou tir à la paille) en tirs souterrains. Cette attestation reste spécifiquement dédiée aux opérateurs artificiers du SSF dans le cadre du secours en milieu souterrain, à savoir pour la réalisation de « cartouches SSF ». Cette réalisation de « cartouches SSF » doit impérativement se référer aux règles de conduite édictées dans le document SSF 250 « Référentiel sur la fabrication et l’utilisation des cartouches SSF » accessible dans la base documentaire SSF.

Dans la pratique, la Direction Nationale du SSF délivre ces attestations personnelles aux artificiers-sauveteurs sur demande formulée par leur CTDS. Ces demandes doivent être réalisées par le biais de la base opérationnelle du SSF, après avoir vérifié que les personnes concernées sont titulaires à la fois du CPT et de l’habilitation préfectorale. Par la délivrance de ce document personnel, ces sauveteurs seront alors habilités pour utiliser de la poudre de tir ou de chasse, dans le cadre de formations, entraînements, ou opérations en secours, mais également pour acquérir et transporter de la poudre de chasse ou de tir à usage civil, dans la limite d’une quantité de 2 kg par personne.  

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Stage national secours plongée 2024

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Ce stage s’est déroulé du 8 au 12 mai 2024 à Vallon Pont d’Arc en Ardèche (07). Il a accueilli 13 stagiaires et 7 cadres. Après contrôle collectif du matériel et présentation des outils de transmission le mercredi, les journées de jeudi et de vendredi ont été consacrées à un mini-exercice de recherches d’indices jusqu’à 130/150 m environ et à un exercice de prises d’images et de films sur un mannequin placé à -14 m (plan large, gros plan sur visage, ordinateur, matériel, fermeture des robinets, etc.). Le samedi, un barnum a été réalisé avec l’aide de sauveteurs du SSF07 sur l’évent de Peyrejal avec comme objectifs un secours, 2) de faire une synthèse de toutes les connaissances vues pendant le stage, et 3) de travailler le lien entre le CTD et le Technicien Référent en Secours Plongée. 
 

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Crédit photo : SSF

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Stages nationaux 2024 à venir

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Le conseil technique tient à rappeler que le SSF n’est pas une école d’enseignement fédérale et n’a donc pas vocation à former l’ensemble des spéléologues fédérés. Les stages nationaux du SSF sont destinés à former les  sauveteurs SSF opérationnels, inscrits et validés sur une liste secours départementale, liste établie sous la responsabilité des CTDS.


Toute inscription à un stage national d’un sauveteur fédéré restera donc conditionnée à une validation formelle par le ou les CTDS du département concerné.

Stage Équipier/Chef d’Équipe national  [COMPLET]
Dates :  du 26/10/24 au 03/11/24 – Lieu : Francheville, Côte d’or  
Contact : Sylvain BOUTONNET – Téléphone : 06 30 58 01 16  

Stage Conseiller Technique [COMPLET]  
Dates : du 26/10/24 au 03/11/24 – Lieu Francheville, Côte d’or

Contact :  Loïc GUILLON – Téléphone : 06 27 30 50 05

Stage Transmission [il reste des places vacantes]
Dates : du 31/10/24 au 03/11/24 – Lieu :  Vallon Pont d’Arc, Ardèche

Contact : Antoine AIGUEPERSE  – Téléphone : 06 82 27 19 96 – 06 66 44 08 17

Stage Assistance aux victimes (ASV) [il reste des places vacantes]  
Dates : du 29/10/2024 au 03/11/2024 – Lieu : Vallon Pont d’Arc, Ardèche

Contact :  Samuel PROST – Téléphone : 06 87 06 63 40

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Résumé succinct des interventions secours

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23 juillet 2024 – Aven des deux versants (Cazevieille – 34)


 

Lors de cette traversée par deux vacanciers nordistes non spéléologues, l’un des deux âgé de 31 ans fait un refus d’obstacle (étroiture difficile à franchir pour lui vu sa corpulence…) en bas du P25 de la traversée du Pic Saint-Loup via l’aven des deux versants. La corde du P25 d’entrée ayant été rappelée, le second passe l’étroiture, débouche sur la plateforme de la baume Saint-Joseph en face nord et appelle le 18. Il remonte au sommet du pic et attend les secours. Le dispositif ORSEC est déclenché, et trois sauveteurs du SSF34 interviennent avec des effectifs ISS34 et ressortent la victime à la surface en 40 minutes.

30 juillet 2024 – Gouffre des Espélugues (Dions – 30)


 Un homme d’une quarantaine d’années, disparu depuis le dimanche précédent, ne se présente pas à son travail ni lundi ni mardi. Son véhicule est signalé à la Gendarmerie le mardi 30 juillet comme stationné aux abords immédiats du gouffre. La Gendarmerie entreprend alors immédiatement des recherches sur la zone, zone interdite aux promeneurs et dangereuse en raison des risques d’effondrement des abords du gouffre. Après qu’une équipe cynophile ait confirmé la direction du fond du gouffre, de plus amples moyens sont engagés pour retrouver cet homme, avec une équipe du GRIMP30 ainsi que des drones. Alors que les recherches allaient être stoppées à cause de la nuit, l’homme est finalement découvert à 22h15 au fond du gouffre. Affaibli mais en bonne santé, il est remonté en surface. Le SSF30 n’est pas intervenu.

8 août 2024 – Mine de Sabla (Culoz-Béon – 01) 

Lors d’une sortie URBEX de jeunes lyonnais dans cette mine fermée et interdite d’accès, un jeune “photographe” non spéléologue se fracture la jambe à 200 m de l’entrée dans un secteur sans grosses difficultés. L’alerte est donnée à 15h00. Après activation du dispositif ORSEC, un CTDSA du SSF01 se rend sur site et coordonne l’évacuation de la victime en civière par des Sapeurs-Pompiers. La victime ressort de la mine à 17h00, et est ensuite héliportée vers un hôpital. 

10 août 2024 – Grotte touristique de Niaux (Niaux – 09) 

Un touriste anglais se plaint de douleurs thoraciques lors de la visite de la grotte, à près de 800 m de l’entrée. L’alerte est donnée vers 13h15, et le protocole d’intervention est activé. Conformément à ce dispositif, après médicalisation par un médecin du SMUR, deux sauveteurs du SSF09 et des sapeurs-pompiers procèdent à l’évacuation de la victime, qui ressort de la cavité à 15h00 pour être prise en charge par le SMUR. 

21-22 août 2024 – Scialet Robin (Bouvante – 26)

Un jeune spéléologue fédéré âgé de 17 ans, en exploration dans cette cavité dans le cadre d’une sortie stage inter-EDS organisée par le CSR AURA, chute vers 15h30 de 3 mètres sur un bloc contondant à la côte de -200 mètres. L’alerte est donnée à 17h35, tandis que la victime est conditionnée dans un point chaud d’attente. Trente-quatre sauveteurs du SSF26 interviennent sur cette opération de secours, ainsi que trois gendarmes, six CRS et deux membres du SAMU38. Le blessé aide très fortement à son évacuation car, après immobilisation de sa jambe, il réussit à se mouvoir et n’a donc jamais été mis en civière (civière descendue à son contact mais non utilisée). Il franchit ainsi près de 300 mètres de galeries horizontales avec étroitures et obstacles, puis remonte les puits par technique de balancier. La victime ressort en surface à 6h20 du matin, où elle est héliportée vers l’hôpital de Roman. Il sera diagnostiqué une triple fracture ouverte de la rotule, qui nécessitera une intervention chirurgicale.

22 août 2024 – Grotte de la Castelette (Nans les pins – 83)

Trois hommes non fédérés (un expert et deux novices) partent en exploration à la Grotte de La Castelette jusqu’à la grande salle située après la voûte mouillante et le chaos. Ils ont prévenu une amie d’une heure prévue d’entrée à 18h00 et de sortie prévue pour 21h00. N’ayant pas de nouvelles à 22h30, celle-ci envoie un SMS aux numéros de portable du CTDS et du CTDSA trouvés sur internet. Elle est immédiatement recontactée par le CTDS, qui la rassure. A 22h59, la requérante informe le CTDS par SMS que le groupe venait de sortir de la cavité.

25 août 2024 – Anciennes ardoisières (Rimogne – 08)


Alors que trois plongeurs professionnels, habitués à filmer les ardoisières immergées, remontent d’une plongée vers 60 m de profondeur après avoir filmé un compresseur récemment localisé, l’un des plongeurs ressent à sa sortie de la vasque des crampes dans les jambes et tous les symptômes d’un début d’accident de décompression. L’un de ses collègues remonte alors le puits de 50 m donnant accès à la partie immergée de ces ardoisières pour donner l’alerte à 18h10. Douze intervenants des équipes spécialisées de sapeurs-pompiers des Ardennes et de la Marne, un médecin et un infirmier du SMUR interviennent auprès de la victime, et l’évacuent en civière, après l’avoir mise sous oxygène pendant toute la remontée. Remonté à la surface à 21h24, la victime est héliportée vers Lille pour être traitée en caisson hyperbare.

27 août 2024 – Résurgence de Gournier (Choranche – 38)


A 22h50, une mère appelle le numéro vert car son fils, grimpeur et spéléologue amateur, parti avec un spéléologue fédéré du côté de Presles n’a pas donné de nouvelles, avec une sortie estimée à 23h. Dans le même temps, une autre personne prévient également un CTDSA du SSF38. Il est proposé à ces deux personnes de temporiser. Vers 23h, les deux spéléologues ressortent d’une visite à la résurgence de Gournier et préviennent leurs familles respectives.

29-30 août 2024 – Emergence de Saint-Georges (Montvalent – 46)

Lors d’un stage EFPS sur recycleur, en cours de progression dans le premier siphon de l’émergence, l’un des cadres décède accidentellement à 250 m de l’entrée. Les deux personnes avec qui il plongeait parviennent à avancer le corps d’une cinquantaine de mètres, puis sortent donner l’alerte. Le CTA CODIS 46 est contacté à 14h12. Les opérations se poursuivent dans le cadre d’une opération judiciaire. Dès 16h30, le SSF propose au procureur une équipe composée de quatre plongeurs, d’un TRSP, accompagnés par un CTN, deux CTDS/A et un gestionnaire du SSF46 pour procéder à la récupération du corps. Le lendemain, une première équipe de deux plongeurs effectue les prises de vues sur le lieu de récupération du corps, conditionne la victime et effectue son transfert jusqu’à la base du puits d’entrée à – 20 m. Un second binôme effectue ensuite la remontée du corps en surface à 16h25. 

14 septembre 2024 – Traversée Louis-Goueil (Herran et Arbas – 31)

Le SDIS31 appelle un CTDSA 31, car une anglaise vient d’appeler à 6h28 le 112 via un traducteur, pour deux collègues anglais rentrés par le trou Louis la veille (à 15h) et devant traverser jusqu’au Goueil d’Hier, mais non ressortis dans les temps impartis. L’initiative est prise de demander à la préfecture l’activation du dispositif ORSEC, avec le montage d’une équipe de reconnaissance constituée de deux sapeurs-pompiers et de trois sauveteurs du SSF31. Vingt-cinq minutes plus tard, alors que les appels sont encore en cours, la requérante rappelle le SDIS31 pour préciser que ses deux camarades viennent de ressortir par le trou Louis. Le niveau d’eau étant trop élevé dans la rivière du Goueil, ils n’ont pas pu sortir par l’émergence, et ont donc fait demi-tour.

26 septembre 2024 – Traversée Burtech-Rieussec (Le Portet d’Aspet et Milhas – 31)

A 17h30, une personne appelle le numéro vert, car un Brevet d’Etat du département des Hautes-Pyrénées est parti avec cinq clients faire cette traversée, et n’a pas donné de nouvelles, alors qu’il avait donné cette heure limite d’exploration. A 17h54 les protagonistes préviennent de leur sortie.

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Résumé succinct d’auto-secours et autres opérations

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27 juillet 2024 – Gouffre Jean-Bernard (Samoëns – 74)

Alors qu’une équipe de quatre personnes progresse dans un réseau remontant exploré et équipé à la sortie précédente, au début de la remontée d’un puits pour la première personne de l’équipe, une lame rocheuse (~300 kg) dans laquelle était positionné le fractionnement glisse et tombe vers 15h. Dans sa chute, elle entraîne et casse nette de la corde au-dessus, qui n’a donc pas enrayée la chute de cette lame. La conséquence en a été une très grosse frayeur, mais également des blessures au nez et à l’arcade, ainsi qu’une commotion thoracique. La victime est prise en charge immédiatement par ses coéquipiers (support psychologique, bilan physique, gestion du saignement, nourriture/boisson), puis la victime remonte par elle-même sous la surveillance d’un des coéquipiers et ressort à l’extérieur à 18h30.

15 août 2024 – Perte X (X – 13) 

Lors d’une sortie à trois spéléologues destinée à relever la topographie en plongée d’une cavité récemment découverte, alors que le temps est pluvieux, deux plongeurs s’engagent en plongée dans le siphon après une progression sèche jusqu’à la cote -30 m. Le premier part pour réaliser la topographie, et le second le suit en vue de réaliser une escalade post-siphon. Ce second plongeur, après un problème de blocage d’oreille à 5 m de profondeur, décide de revenir en arrière et rejoint l’équipière restée à l’entrée du siphon. Ils observent alors que des débris en suspension vont et viennent de manière totalement non régulière dans ce siphon suspendu. Alors qu’ils entendent un bruit de bulles et d’eau mélangés, l’équipière commence à remonter sur corde dans la faille d’entrée et alors qu’elle est quasiment arrivée en tête de puits, une première vague de crue lui arrive dessus, elle arrive tout de même à atteindre une salle supérieure. Au niveau du siphon, une rivière de 15 cm de haut alimente désormais le siphon, qui change quasiment instantanément de couleur. Une seconde vague de crue fait gonfler les débits, et la corde d’accès n’est quasiment plus visible. Entre 5 et 7 minutes après le début de la crue, le second plongeur ressort du siphon, après avoir progressé dans le noir complet, tellement l’eau est troublée par la crue. Il prend alors conscience de la situation. La mousse commence à prendre pas mal de place, et recouvre le siphon. Les graviers commencent à être emportés. Après une forte baisse de niveau, où le sol est à nouveau visible, l’un des plongeurs décide de faire une reconnaissance rapide dans les salles supérieures, suivi par son collègue. Une jonction rapide leur permet de constater que leur équipière a réussi à sortir à l’extérieur, mais une nouvelle vague de crue arrive. Après 15 à 20 minutes d’attente, ils constatent une forte baisse du débit, et réussissent à passer le dernier ressaut qui les sépare de l’extérieur… en apnée et surtout sans bloqueurs. Ils rejoignent leur équipière détrempée qui est déjà en ligne avec les secours pour annuler l’opération engagée. Arrivés au parking, deux véhicules tout terrain du SDIS13 sont déjà effectivement sur place, et des plongeurs du SSF13 étaient déjà en phase d’alerte.


 6 juillet 2024 – Le neuf (Roquefort des Corbières et Feuilla – 11) 

Lors de la recherche d’une cavité (durée de la randonnée prévue de 3-4 heures), deux spéléologues se perdent de vue en raison de la densité de la végétation et de la météo très difficile. Séparés, l’un d’entre eux regagne le refuge sous une pluie battante, alors que son camarade se perd dans la montagne. Ne voyant pas revenir cette dernière, le premier arrivé au refuge remonte avec un véhicule tout terrain et se gare pour éclairer la pente. Il finit par appeler un CTDSA qui monte également et éclaire aussi la pente. Une recherche menée à pied reste sans succès. Avec difficultés, le spéléologue perdu envoie par connexion téléphone ses coordonnées, mais elles sont manifestement fausses. Il est donc décidé d’alerter les secours. Le CTDSA descend à Roquefort des Corbières pour guider les Gendarmes et l’autre reste avec les sapeurs-pompiers sur place. Il est envisagé d’utiliser un hélicoptère avec caméra thermique ou un drone avec caméra de contraste, mais le vent interdit les vols de nuit. L’arrêt des opérations est donné à 4h du matin pour une reprise à 6h au lever du jour. Le spéléologue perdu passe la nuit sous un arbre sans éclairage et revient seul au refuge à 6h30. 

31 août 2024 – Grotte de Pâques (Saint-Cézaire – 06) 

Lors d’une visite de quatre spéléologues dans cette grotte principalement horizontale, sur le chemin du retour à 500 m de l’entrée une prise cède entraînant la chute d’un spéléo de un mètre de hauteur engendrant des blessures sur le côté gauche de son visage (pommette et menton). Ses équipiers se portent à son secours, nettoient la plaie et la pansent. Le blessé, aidé et encadré par ses trois équipiers, ressort alors par ses propres moyens sans déclenchement du SSF.

18 septembre 2024 – Nouvelle cavité en cours d’exploration (La roque – 34) 

Accompagné par quatre autres collègues, en équipement en extérieur d’un redan de 20-25 m de hauteur pour atteindre un porche visible 10 m plus bas un spéléologue fédéré de 66 ans en progression sur corde purge pour équiper un fractionnement plein vide. Soudain, deux dalles, sur lesquelles il se trouve, se décollent. L’une vient percuter son tibia gauche et la seconde de plus de deux tonnes vient lui bloquer le pied gauche contre la paroi et reste coincée, alors qu’il reste pendu sur corde. Il lui faudra une demi-heure pour se libérer le pied de la dalle à l’aide d’éclateurs de roche, après que des tentatives pour moufler le bloc aient échouées. Après être remonté en haut du redan, il regagne, sous la surveillance de ses collègues, les véhicules à 20 minutes de marche. Après une nuit passée aux urgences, il lui sera diagnostiqué des blessures légères au tibia gauche, un hématome généralisé sur tout le bas de la jambe gauche, un fort écrasement de l’orteil du pied gauche, avec fracture et écrasement complet de la dernière phalange.   

21 septembre 2024 – Fitoja Express (Arith – 73)

Lors de l’exercice secours départemental, au moment d’une phase de brancardage, un sauveteur de 52 ans se fait mal au genou. La douleur persiste sans être gênante pour la remontée jusqu’à la surface ni pour rentrer à la maison. Vers 2h du matin dimanche, une grosse douleur côté interne apparaît, calmée par un anti-inflammatoire. Le lendemain, une entorse bénigne du ligament interne est diagnostiquée, avec repos forcé pendant quelques semaines..  

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Lien pour déclarer un auto-secours
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Informations d’accidentologie au niveau mondial

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6 août 2024 – Grotte de Nam Talu, parc national de Khao Sok  (Phanom – Thaïlande)

Alors que vingt-deux touristes étrangers accompagnés par deux guides visitent illégalement cette grotte concrétionnée de 600 m de développement située à côté du réservoir du barrage de Rajjaprabha, une crue soudaine se déverse dans la cavité vers 19h30 alors que le groupe en ressortait. L’un des guides âgé de 37 ans est emporté par la crue, tandis que les autres membres du groupe arrivent à résister au courant et ressortent de la cavité, où ils sont pris en charge par des rangers. Deux Néerlandaises ont été légèrement blessées aux jambes et ont été soignées dans un hôpital local. Les gardes forestiers, assistés par des secouristes, se lancent à la recherche du guide disparu, et retrouvent son corps le lendemain à l’intérieur de la grotte vers 3h20. Cette grotte est normalement fermée au public de juin à novembre de chaque année pendant la saison des pluies, en raison du risque de crues.


25 août 2024 – Grotte glaciaire (Glacier Breidamerkurjokull, région du Sudurland – Islande)

Alors qu’un groupe de vingt-cinq personnes effectuaient avec un guide un tour organisé sur le bord du glacier et finissaient de visiter une grotte glaciaire, quatre personnes se retrouvent coincées sous la glace après l’effondrement de la voûte vers 15h. Un touriste américain meurt sur le coup, tandis que sa compagne est transportée par hélicoptère à l’hôpital avec des blessures graves, mais dans un état stable. Deux autres touristes restent emprisonnés dans la glace. Les opérations de sauvetage sont immédiatement déclenchées, impliquant plus de 200 sauveteurs. Tout au long de l’après-midi et dans la soirée à la recherche des deux personnes disparues. L’opération est interrompue après la tombée de la nuit, car le transport de matériel et de personnel jusqu’au glacier s’avère difficile en raison du terrain accidenté et que la coupe de la glace se fait principalement à la main. Une seconde victime, dégagée le lendemain, succombera à ses blessures ultérieurement.


25 août 2024 – Effondrement (Kuala Lumpur – Malaisie)

Alors qu’elle se baladait sur un trottoir de Kuala Lumpur, une touriste indienne de 48 ans disparaît dans un effondrement qui se crée sous elle en une fraction de seconde. La femme tombe dans un gouffre de 8 mètres de profondeur et reste portée disparue. Les secouristes travaillent d’arrache-pied pendant cinq jours, mais ne parviennent pas à mettre la main sur la victime. Les chances qu’elle soit encore en vie sont pratiquement nulles. Les autorités ont indiqué que les sauveteurs utilisaient des nettoyeurs haute pression pour évacuer les débris d’une fosse d’épuration située à environ 70 mètres en aval du lieu de l’incident. Les autorités ont également déclaré que la recherche de la femme se poursuivrait jusqu’à ce qu’elle soit retrouvée. Pour l’instant, seule l’une de ses chaussures a été identifiée.


25 août 2024 – Effondrement de dune (Jutland du Nord – Danemark)

Deux jeunes vacanciers allemands originaires de Bavière, âgés de 9 et 12 ans, sont ensevelis après l’effondrement d’une excavation qu’ils creusent dans une dune. Les deux enfants sont restés piégés sous la dune pendant environ 40 minutes, le temps que les secours et des personnes présentes sur la plage parviennent à les dégager. Les deux garçons ont été réanimés sur place, puis transportés dans un état critique par hélicoptère à l’hôpital de Skejby. Malgré les efforts des médecins, ils décèdent deux jours plus tard, le mardi 27 août au soir.

29 août 2024 – Effondrement sur voie rapide (Séoul – Corée du Sud)

Une partie de la voie s’effondre sur une autoroute à quatre voies dans le sud de la capitale. Une voiture tombe dans cette dépression de 2,5 m de profondeur, blessant sérieusement les deux passagers. Le conducteur âgé de 80 ans et sa femme âgée de 70 ans,  qui a subi un arrêt cardiaque sont évacués en urgence. La femme reçoit une réanimation cardio-pulmonaire et survit à cet accident.

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Crédit photo : RT-INDIA  


21 septembre 2024 – Mines de charbon de Tabas (Province du Khorasan du Sud – Iran) 

Une fuite de méthane survient à 21 heures, heure locale, entraînant une explosion dans deux blocs de cette mine, où se trouvaient alors soixante-neuf employés. Plus de cinquante personnes ont été tuées et plus de vingt autres sont portées disparues. Le Croissant-Rouge iranien réalise à la suite des opérations de recherche et de sauvetage pour secourir les derniers travailleurs piégés, opérations rendues compliquées par l’accumulation de gaz dans la mine.  

22 septembre 2024 – Mine d’ardoise Croesor-Rhosydd, Blaenau Ffestiniog (Pays de Galles – Royaume Uni) 

A 16h54, une personne sort de cette mine et appelle les secours pour signaler que deux autres jeunes sont piégés sous terre, derrière une zone inondée, l’un d’eux ayant chuté au préalable dans l’eau. L’organisation de sauvetage souterrain du Nord du Pays de Galles (NWCRO) est alors sollicitée par l’équipe de sauvetage de montagne d’Aberglaslyn (AMRT). Une équipe d’abordage est rapidement dépêchée pour retrouver les deux individus laissés sous terre et s’enquérir de leur état. Lorsqu’ils sont retrouvés, après leur avoir fourni des boissons chaudes et des vêtements secs, ils sont ramenés en surface  et remis entre les mains de l’AMRT. La durée de l’opération a été de 6,5 heures et a impliqué dix-sept membres de l’équipe NWCRO.

Catégories : La lettre d'information

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